Il me semble de plus en plus limpide que la façon exacte dont on se traite soi même est la façon dont on traite les autres. Et que l’on perçoit l’autre à l’aune de ses propres jugements et critiques. Cela revient à dire que lorsque j’aurais une compassion tendre pour la nature humaine, telle qu’elle est dans sa complexité et ses boiteries, alors mon rapport à moi même et aux autres sera totalement fluide. C’est par ce que nous ne trouvons pas l’accord avec ce qui fait de nous un être que notre vie est compliquée. ( nous jugeons, rejetons, nous sentons persecuté, humilié…) Les hommes ont à découvrir et se mettre au diapason de leur propre humanité. En cela les plantes ont plus de chance. Le chêne naît chêne et incarne sa nature même de chêne dès sa naissance. Nous, nous avons à advenir humains et ce que l’humanité est , reste encore aujourd’hui un vaste mystère. Mais en s’en approchant nous trouverons l’accord et la grâce d’incarner à la fois notre propre nature et aimer sans limite l’autre dans sa nature profonde et totale. Car l’Autre, c’est Moi.
Je vous propose une méditation centrée sur le souffle et les sensations corporelles.
La méditation est une façon de rentrer dans l’intimité de son être, d’accepter et d’accorder à notre nature de s’exprimer sans entrave. Notre souffle être notre souffle sans le brusquer. Nos fourmis dans les pieds être nos fourmis dans les pieds, sans s’en offusquer…Petit à petit nous nous libérons de nos carcans et découvrons que notre vraie nature ne demande qu’à s’exprimer dans la tendresse d’un accueil profond et sans jugement, comme dans les bras d’une mère aimante et universelle. Cet acte d’amour que nous nous offrons va s’étendre à tout ce qui nous entoure. Mais pour l’instant cela suffit de rester blotti pour soi même pendant cette pratique.
Bonne écoute
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