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Choisir avec le coeur

10 mars 2014Conférences, Echanges

Choisir avec le cœur.

Ceci est une conversation sur un sujet que j’ai publié sur Facebook, elle m’a touché et je voulais la partager avec vous

Vous pouvez vous aussi réagir et continuer cet échange en laissant des commentaires.

Bonne lecture, bonne interaction!

Docteur Yasmine Lienard (DYL): Pas facile quand un problème se pose à nous: douter de la sincérité de quelqu’un avec qui on partage tout, un conflit, un ami qui vous blesse… Ma réaction est elle liée à mes projections, névroses , ego etc… Ou est elle justifiée? Chaque instant, l’homme est amené à choisir. Voilà pourquoi il est en détresse et cherche des guides… Car chaque seconde il lui semble qu’il a à prendre un chemin plutôt qu’un autre…
Ce qui me semble juste c’est de quitter le mental et contacter le cœur. Toute décision devrait être prise avec le cœur: qu’est ce qui maintenant est bon pour tous les êtres? Quelle attitude dois je adopter qui soit la plus aimante et le moins possible empreinte de jugement, d’orgueil, et de violence? Ainsi nos actes, nos choix participeront de transformer la vie plutôt qu’alimenter la souffrance… Voilà pour moi le chemin d’éveil et la plus belle façon que j’ai trouvé de traverser les épreuves de l’existence. Même si c’est difficile et que régulièrement mon ego tend à me faire prendre les mauvaises directions sous l’apparence de jolis concepts.

M.A:  De mon côté, quand je suis honnête, le moment où je me sens blessé (ou plutôt plus tard quand j’ai pu prendre un peu de recul), je ne peux pas dire que c’est l’autre qui m’a blessé. Je me sens déçu, certes, mais cette déception m’appartient, car elle est basée sur mes attentes à moi…C’est ce que la thérapie cognitive et « la » spiritualité ont en commun, je crois.
Puis-je assumer mes attentes, accepter la déception, pour ensuite voir ce qui reste et, j’espère, accueillir « le neuf » qui émerge ?

D.Y.L: Oui c’est le chemin le plus difficile… Prendre la responsabilité de son esprit… Je crois Maarten que c’est là que la méditation est la plus aidante car elle permet de sentir cette vastitude au delà du problème… Cet amour inconditionnel et qui nous vient du vivant. En quittant notre condition d’homme mortel egotique et avide de plaisir, et en devenant spacieux, nous devenons une mère… Et la mère aimante est tout à fait capable d’apaiser tous les conflits et redonner la joie en toute circonstance … Sans rentrer dans le problème et ses détails. Juste des grands bras enveloppants et doux. Et les problèmes disparaissent , tout est neuf… Moi en ce moment je suis déçue par quelqu’un et je vois comme j’aurais envie de  » pourrir » cette personne et j’aurais raison, car il y a des arguments solides… Mais par la pratique de méditation du cœur, j’ai vu que la situation pouvait être bénéfique et que je pouvais même être aidante par mon amour inconditionnel. Par ailleurs c’est un entraînement pour moi au lâcher prise et aimer sans aucun jugement.. Mais c’est dur, bien sûr

M.A: Ah, les arguments « solides »… Que je connais bien ce piège…
Et oui, la méditation comme tu la décris est sûrement un chemin profond et libérateur (si l’on arrive à ne pas tomber dans des « credos » (quasi?) spirituels…).
Un autre chemin pourrait être de remettre en question la croyance dans cette « solidité »; car cette présumée solidité (rigidité de perspective?) exclut sûrement plein d’autres éléments… Au moins, c’est ce qui me semble, aujourd’hui 😉

M.A: D’ailleurs, un joli lapsus, corrigé avant que ce ne fût trop tard (ahem):
Au lieu de chemin, j’avais tapé « chien »! 😉

D.Y.L:  Oui c’est ça! C’est fou comme on est brillant avec nos arguments .. Et on aura sûrement plein de gens pour être de notre côté…. Mais cet autre attitude, dont la logique vient du cœur… Et que personne ne peut nous dicter.. C’est ça la vraie force d’amour.

D.Y.L: Et de transformation… Quand je sens que je deviens trop  » intelligente » et que je passe au tribunal ceux qui ne sont pas aussi parfaits que moi, je médite, et je me connecte à des éléments mystiques, des maîtres comme Amma, ma ananda Moyi… Et je m’imagine que je suis eux… Que feraient ils dans cette situation? Et la je ris de ma bêtise et mon égoïsme et prétention… Car eux.. Ils ne seraient qu’amour.. C’est une Immense intelligence l’amour 🙂

M.A: Cette présumée solidité, où est-ce que je le sens dans mon corps? Et surprise: je trouve une « solide » tension »… 
Comment créer de l’espace, là? Avec ma respiration, une main tendre sur ce lieu, avec mon attention bienveillante, et/ ou…?

D.Y.L:  Oui ce week end lors du stage, j’ai fais faire un exercice sur l’amour pour que les participants sentent dans leur corps que quand on déteste, ça se ferme( surtout au niveau du thorax) et que quand on aime( en pensant à la personne qu’on aime le plus au monde).. Ça s’ouvre et la cage thoracique s’agrandit et on respire plus ample…

D.Y.L: Donc quand on se contracte( en général à cause de peurs), il est bon de travailler à s’ouvrir… Tout mon travail est d’essayer de rester dans l’ouvert, par l’esprit et par le corps… L’amour est un état d’être et ne dois pas dépendre des circonstances extérieures.. Ça s’entretient comme une Ferrari 🙂

M.A:  Et c’est moins polluant! 😉

M.A:  Amour ou glamour, that’s the question?

D.Y.L: Et ça attire encore plus les gonzesses 😉

M.A: Ah, mais ça, c’est le meilleur argument de tous! 😉

N.F:  je crois que ce qui peut aider aussi, c’est de prendre conscience que face à une déception l’autre fait toujours du mieux qu’il peut avec son niveau de conscience du moment.

C.M.B: merci pour cette conversation passionnante et sincère..

B.V: vos questionnements me questionnent  🙂

M.A: Suis d’accord avec toi, N.F , surtout quand cette prise de conscience suit l’acceptation sincère de sa propre déception.

Sinon, on court le risque d’utiliser une logique sage pour en conclure « donc il ne faut pas être déçu ». Et à ce moment-là, on court le risque de se durcir autrement et d’alimenter une quête de « maîtrise de soi », si répandue dans notre culture…

M.C.G: Je suis d’accord Yasmine, cependant , la majorité de la population ne pense pas avec son cœur mais avec ces intérêts, dans ce cas, nous nous mettons en danger….

M.A: Même si c’est une question adressée à Yasmine, je m’y mêle parce que c’est une question que je me pose très souvent aussi, ces jours-ci. Et qui évoque des réponses tentatives que j’ai vraiment du mal à pratiquer… Mais peut-être cela m’aide de les formuler « en publique »?
Donc sans prétention (j’espère) :
1) Si l’on ferme le cœur, on se met en danger aussi, je crois. En d’autres termes : il n’est pas possible d’échapper aux dangers… Mais en principe on peut choisir des dangers qui correspondent le mieux avec nos valeurs, non ?
2) En principe, n’est-ce pas possible de dire « non » au comportement d’autrui, sans dire non à la personne entière, ou : « je ne suis pas d’accord avec ce comportement » ou : prendre sa distance – tout en sachant que la violence est née d’une grande souffrance que l’autre n’arrive pas a accepter lui-même… Car souvent, le désir de faire souffrir l’autre a comme intention de « transposer » ou « déposer » sa propre souffrance dans l’autrui?
3) Bref : serait-ce possible de dire « non », tout en gardant le cœur ouvert ? En principe oui, je crois. 
En pratique…

D.Y.L: j’ai expérimenté qu’il n’y a plus de non quand on devient mère…on voit les choses sous un angle totalement différent.

M.A:  en tant que père (et donc seulement témoin des expériences de la mère de notre fils), ta réponse évoque quelques questions:
1) Oui, pendant la grossesse et la période très fusionnelle des premiers mois, cette ouverture « sans non » semble possible et est magnifique. 
Mais n’est-ce pas réaliste de laisser de la place pour les « ah nons ! » qui surviennent quand on est par exemple pour la n’ième fois réveillé en plein nuit ? Je parle ici du « non qui est ressenti », ce que l’on en fait ensuite, parfois « malgré ce non » me semble une autre question. 
Je connais aussi trop d’histoires des mères qui se culpabilisent quand elles sentent ce « non » (et parfois plus que ce « non »…) à ce tout petit chou. Ne serait-ce pas plus réaliste de se préparer à ces moments de « rejet ressenti », admettre que ces moments vont sûrement venir et donc ne pas mettre la barre trop haut ?
2) Mais plus tard, et ceci encore bien plus dans l’adolescence, est-ce que c’est toujours possible, voire toujours souhaitable de « vivre sans non » ? Est-ce que l’on peut (im)poser des limites (dont chaque enfant a besoin aussi, me semble-t-il) sans un « non » de la part de la mère ?

D.Y.L:  Tu as raison, ressentir la frustration et la colère est légitime… Mais il y a quelque chose de plus grand lorsque l’on ne pense plus à son propre confort, lorsqu’on renonce à tout… La vision devient tout autre … Une lucidité qui nous dit exactement quoi faire car c’est pour le bien de l’autre et non le nôtre.

M.A: Quand je lis cela comme aspiration, que l’on réalise (pour le moment encore) à des moments privilégiés, oui, je peux bien te suivre, Yasmine.
Le risque me semble que ces aspirations deviennent des exigences… et à ce moment-là, attachement/évitement/ignorance, bonjour ?

D.Y.L:  Exigence ? Mais non! Partage d’expérience plutôt 🙂

M.A:  Oui, j’entends bien, Yasmine, et bien évidemment (j’espère), c’est loin de moi de douter les témoignages de toi (ou de qui que ce soit, ici, d’ailleurs).
Ce que je voudrais ajouter à tes mots (plutôt que de les contredire), c’est qu’il me semble que notre esprit fonctionne souvent ainsi : quand nous avons savouré, dans des contextes propices, des expériences sublimes, il y a cette petit voix gourmande qui dit « j’en veux plus » ou : « je veux vivre cela plus souvent ». Et cela peut être source de nos aspirations plus nobles ou… des exigences qui risquent d’être néfastes. Et il me semble que c’est important de faire gaffe de ne pas tomber dans ce piège… 
Et là, je sais de quoi je parle ! Je crains avoir un esprit boulémique, « parfois »… Ah, ces « hungry ghosts »…

 

 

 

 

 

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« Ce qui m’anime le plus c’est restaurer du lien social dans une société qui a perdu sa tendresse et sa curiosité pour chacun. La pleine conscience si elle est orientée vers cette bienveillance de base va pouvoir réparer les individus et la Société toute entière, c’est en tous cas mon vœu le plus cher. »

Yasmine Lienard